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Mauritanie : Comprendre la vision économique de nos dirigeants

Dernière mise à jour : 21 août 2022

Nos dirigeants, comme bon nombre de dirigeants sur la planète terre actuellement, semblent être complètement hypnotisés par leur propre bêtise et arrogance. Ils agissent comme les adeptes d’une secte idiote dont le but principal est de se suicider collectivement.

Non content de présenter des résultats économiques catastrophiques, d’êtres incapables de payer les dettes qu’ils contractent en notre nom, pour soi-disant faire des réformes, dont personne n’a jamais vu ou senti, ni les effets bénéfiques ou maléfiques.


Réformes qui passent totalement inaperçues parce que nous avons déjà touché le fond.


Comment quelqu’un, qui a eu le culot de demander à un créancier de lui pardonner sa dette hier, peut encore avoir l’espoir de convaincre d’autres créanciers, cette fois sur le marché international de l’emprunt, aujourd’hui ?


Pour quoi faire ? Pour convaincre des investisseurs étrangers d’investir en Mauritanie et pour faire des réformes afin de rendre le monde des affaires Mauritanien plus transparent.


Quel est le sens de cette folie ?


Tout ce que je comprends et que n’importe qui comprendra, c’est que vous êtes dans l’incapacité de développer un système économique et financier viable et transparent.


Vous croyez que les investisseurs étrangers vont faire votre travail pour vos beaux yeux ? Comme les conseils Français qui pensent à votre place et vous invitent à faire ce choix de lâche ?


Vous pouvez le croire. Cela ne vous coûtera rien à vous. Je vous vois déjà fuyant comme les parasites que vous êtes, pour le Qatar, le Koweït ou l’Arabie des Saoud.


Suivant en cela tous les gangsters de basse extraction qui vous ressemblent.


La vérité nue est pourtant si simple à identifier, le premier agent économique de la Mauritanie c’est le boutiquier. Le premier centre commercial, pour la majorité de la population, c'est le Marché.


Nous avons notre propre monnaie, de l’or pour en garantir la valeur, des ressources pétrolières et gazières que nous pouvons transformer et distribuer, idem pour les ressources minières.


Nous avons des ressources naturelles halieutiques que nous devons apprendre à préserver et à faire consommer à notre population en priorité ainsi qu’à nos voisins et aux continentaux Africains.


L’économie n’existe pas sans les individus. Pour la faire vivre, il faut des gens qui sachent faire quelque chose. Il est hautement recommandé que cette chose, soit de nature légale.


Ce savoir-faire s’apprend au contact de professionnels, d’experts, qui sont censés vous enseigner une activité dans laquelle vous pourrez exercer vos talents.


L’acquisition de ce savoir se fait au travers de l’école ou comme c’est encore le cas chez nous pour certains artisanats, par la transmission familiale.


L’éducation est donc une clé indispensable pour avoir un système économique décent.


Nous ne reviendrons pas sur le récit de ce naufrage.


Si nous suivons nos dirigeants hébétés, vers le gouffre sans fond de l’économie purement abstraite, nos dettes se multiplieront et nous passerons plusieurs générations à payer des intérêts, sans avoir pour autant les bénéfices d’un système social équilibré en appui.


Cela va à l’encontre des valeurs islamiques de la nation Mauritanienne.


Faire cela, au lieu de revenir sur les fondamentaux, que les comités militaires successifs ont piétiné, c’est vraiment achever une sale besogne par une autre encore plus indigne et impardonnable.


Pourquoi ne voulez-vous pas ramasser la jeunesse Mauritanienne que vous avez mise à terre ? Pourquoi ne pas investir un peu de tout cet argent que vous gaspillez sur vous-mêmes, pour redonner un peu d’espoir à toute une génération que vous avez vilipendée ?


C’est pourtant simple. Faites une évaluation des savoirs. Ouvrez les portes en grand et donnez la possibilité aux marginalisés de votre système éducatif, de reprendre confiance dans les valeurs de la connaissance.


Recenser les secteurs dans lesquels vous avez besoin de compétences et faites coïncider les deux.


Faites-en juste l’expérience une fois.


Vous voulez développer le tourisme ? Soit, mais quel tourisme ? Quelles sont vos cibles en termes de clientèle ? De quoi et de qui avez-vous besoin pour concevoir des circuits et des activités touristiques ? Pour héberger et servir les touristes ? Une fois que vous avez une liste de vos besoins, vous savez quels profils il vous faut. Le reste s’apprend avec l’expérience.


Il en va de même pour les autres secteurs, ce que les gens ne savent pas faire, nous pouvons leur enseigner par étapes. Suivant les progrès de la personne et la demande sur le marché de l’emploi.


Ne pas faire ce travail, c’est renoncer à tous les devoirs de fraternité et de solidarité entre des compatriotes et des coreligionnaires.


Ce n’est pas un travail plus harassant que celui de mendier. Il ne requiert que la définition d’un ensemble de critères, la validation du processus par des autorités comme l’UNESCO ou l’organisation internationale du travail. Nous parlons de validation des acquis de l’expérience, de certification, de formation tout au long de la vie.


Et ceci, dans l’unique but, de réparer des erreurs, qui ont été commises par les responsables actuellement au pouvoir.


Il n’y a rien de mystérieux, la marche à suivre est simple, claire, limpide.


Mettre la jeunesse au travail.


Oui, je sais, cela implique des difficultés, pour vous autres, les gestionnaires de population. Comment faire pour gérer une population qui devient majoritairement autonome ?

Qui a des revenus réguliers ? Des moyens de s’organiser ? Et qui est fortement politisé, en dépit de l’offre médiocre qui lui est proposée ?


C’est un labeur, pour celui qui ne voit dans sa population qu’un fardeau ou une charge.

Pour celui qui est noble et sincère, ce n’est que justice.


Si cette tâche vous semble trop difficile, c’est tout simplement parce que ce n’est pas votre cœur de métier.


Votre métier, ce n’est pas le contrôle des populations, pas plus que la gestion de l’espace politique ou économique.


Votre métier, c’est la protection du territoire, de la vie et des biens des populations.


Votre rôle, c’est d’évaluer les menaces, d’analyser nos capacités de défense et de concevoir des plans pour notre sécurité.


Vous n’êtes pas des économistes, ni des philosophes, encore moins des docteurs en religion.


Il n’appartient qu’à vous de retourner à vos véritables occupations.



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